Par Michèle Well, ancienne présidente de l’université Montpellier 3
Je viens de terminer à l’instant la lecture minutieuse d’Impressions méditerranéennes : magnifique surprise, grand bonheur. Quel talent d’écrivain, quel feu d’artifice de beautés d’écriture et de nature.
J’aimais déjà Colette Richarme comme peintre, mais l’acuité de son regard, la finesse de sa sensibilité, la précision verbale, sont remarquables et attachantes.
Surtout dans ces paysages familiers et ces villes ou sites qu’on croit si bien connaître, elle réveille les perceptions, offre le mot précis, la nuance juste. Poète en prose.
Critique d’art aussi : j’ai savouré son commentaire de la fresque de Saint-Mathieu, qu’elle explique et « fait voir » autrement ; d’où le choix du nom de Tobie !
Et puis elle fait oeuvre d’historienne : elle sauve pour la mémoire collective bien des paysages, des points de vue disparus ou abîmés aujourd’hui.
L’édition de Régine Monod est très belle, d’une qualité que mérite son oeuvre. Merci !
Bref je suis enchantée, au plein sens du terme.